À commencer par le phénix, unique, surnommé l'oiseau de feu, qui a le pouvoir de renaître de ses cendres, après s'être consumé dans les flammes. Le cerf blanc, que les celtes considéraient comme messager de l'autre monde tandis que les scouts d'aujourd'hui voient en lui leur meilleur allié pour passer les obstacles. La licorne, symbole de pureté, de rêve et de si grande rareté qu’il a été repris pour désigner les très rares start-ups à valorisation extrêmement élevée.
Ou encore…Chacun d’entre vous…
Dans ce bientôt « Nouveau Monde », alors que les manières d’être en lien et les processus de travail sont aujourd’hui bousculés, voire remis en question, de même que nos croyances et nos valeurs, que certains d’entre nous ont d’ores et déjà souffert, du confinement et des conséquences parfois mortelles du virus…
Alors que nous attendent des obstacles pour se retrouver et bâtir autrement, que le contexte nous oblige à l’introspection et parfois nous aide à nous rapprocher de versions plus pures de nous-mêmes ainsi que de nos rêves…
Je vous propose de nous inspirer du phénix…
En réponse aux sollicitations / demandes de certains d’entre vous (merci pour votre confiance :-)) quant à des accompagnements à la mobilisation de vos forces, l’exploration de votre fantastique, votre réinvention, vos décisions ou tout simplement la découverte de vous-même dans cette transition.
Et vous offre des séances de coaching par Skype, Zoom ou Whatsapp au tarif unique de 100 euros par séance (quels que soient vos revenus), durant les 8 prochaines semaines et à partir de lundi, sur inscription dans les créneaux encore disponibles.
Pour ceux d’entre vous dont l’animal est le zèbre, j’ai nommé les hauts potentiels (HP), voici, comme promis et en pièces attachées, des questionnaires vous permettant de mieux vous situer quant à vos facettes de HP et / ou hypersensibles, hyper-créatifs (selon les études, 90% des HP sont aussi hypersensibles, référence mon dernier article :
Contagion et survie OU « Chiche, on décide de revenir à notre humanité dans nos organisations !»
Je vous invite, dans le cas où vos réponses à l’un et / ou l’autre sont majoritairement positives, à m’en informer et partager si vous seriez d’accord de répondre à un ou des QCM plus avancés sur le sujet. Vos propres réponses vous aideront à mieux vous connaître et les résultats compilés et anonymes de tous les participants seront partagés avec vous.
J’utiliserai ces derniers pour améliorer un programme d’accompagnement pour les HP et / ou hypersensibles – hyper-créatifs, qu’il me fera plaisir de partager avec vous.
A période extraordinaire, Êtres Extraordinaires…
Au plaisir de recevoir vos demandes et réponses quant aux questionnaires,
Véronique M. (dite « La Vivance ») 06.89.01.96.25
Diplômée / certifiée en coaching, gestion de projets, gestion du changement, intelligence émotionnelle (avec passage des tests de QE), art thérapie, Elément Humain ® (préférences comportementales) et MBTI (profils psychologiques)
Ces courts questionnaires sont une aide à la connaissance de soi.
Un bonjour joyeux, par exemple, peut ainsi se transmettre et augmenter la joie de jusqu‘à six personnes… Si vous aimez influencer, positivement s’entend, hé bien voici un moyen efficace en autant bien sûr, que l’émotion soit authentique, car notre cerveau n’est pas dupe et repère instantanément les mouvements musculaires et les expressions précises!
L’intensité avec laquelle les émotions sont exprimées ainsi que l’attention et l’importance accordées par le récepteur jouent également un rôle majeur dans la contagion émotionnelle.
Les équipes de haute performance ont depuis bien longtemps compris que les aspects émotionnels comptent énormément dans leur succès. Qu’il s’agisse des All Blacks ou encore d’équipes projet en industrie, toutes cultivent des émotions positives. Certaines défendent d’ailleurs la sécurité psychologique (Projet Aristote, Google) favorisant les émotions positives ou encore indiquent, comme caractéristique de leur succès, l’absence de personnes toxiques (référence Anna Roberts), que l’on sait inhibitrices voire destructrices d’émotions positives.
Alors, les émotions positives, recette miracle et instantanée de succès ? Oui ! Oui ! Et re-Oui mais, au fait, comment fait-on pour les cultiver ?
Hé bien parmi les typologies de base des émotions, colère, surprise, dégoût, joie, tristesse, peur, une seule est positive : la joie. Toutes les autres agissent en signaux qui n’ont d’autre but que de nous rediriger vers elle. A condition toutefois de les accueillir, de les écouter et de les utiliser intelligemment. C’est là la définition de l’intelligence émotionnelle.
Vouloir les maitriser, les contrôler, les ignorer, les repousser, plutôt que les écouter génère, à contrario, des conséquences nocives pour soi et pour les autres, car les émotions induisent, à travers les hormones, des états physiologiques qui surgissent tels des poussées d’Archimède.
L’intelligence émotionnelle est donc une clé plus qu’essentielle dans la performance et le succès des équipes en plus de leur bien être…
Selon Daniel Goleman, 67% des compétences essentielles pour être performant sont reliées à l’intelligence émotionnelle. Selon l’IHHP (Institute for Health and Human Potential), plus de 80% des compétences différenciant les « top performers leaders » des autres sont du domaine de l’intelligence émotionnelle. Une étude démontre que l’intelligence émotionnelle est un facteur deux fois plus important que le quotient intellectuel et les compétences techniques réunies, dans le succès professionnel. Ce dernier étant défini par la stabilité des relations, les performances atteintes et le bien-être déclaré.
Mais qu’en est-il côté émotions négatives ?
Bien des émotions positives sont nécessaires pour effacer les traces laissées par les émotions négatives, dont la contagion est beaucoup plus puissante que celles des émotions positives: «Le cerveau agit sur les émotions négatives comme du Velcro et sur les émotions positives comme du Téflon » disait Rick Hanson, psychologue.
Rien d’étonnant, car les neurones miroir sont historiquement au service de notre espèce ; ils s’entrainent depuis la nuit des temps à capter et imiter les réflexes permettant notre survie lorsque nous sommes en situation de danger.
D’où l’envie de mimétisme devant la panique d’un individu se ruant sur du papier toilette, sous nos yeux ou même seulement à la télévision, dès lors que nous sommes dans un contexte d’avant-confinement !
Dans certaines organisations aujourd’hui, la survie est toujours à l’ordre du jour, se déclinant en termes de réputation, d’image, de pouvoir, d’appréciation… Parfois même, elle est la norme.
Et pour garantir celle-ci, des peurs sont parfois transmises à travers des humiliations, des exclusions, des rejets…
Au prix de pertes de performance, au prix de pertes de bien-être, l’un n’allant pas sans l’autre.
Les personnes susceptibles d’être les plus touchées par le phénomène de contagion émotionnelle sont celles qui possèdent une haute sensibilité.
Et la sensibilité caractérise… presque 50% des individus en France (!) selon le docteur Saverio Tomasella et environ autant aux Etats-Unis selon Elain Aaron. Dont la moitié, en France, sont ultra-sensibles, entendez par là hyper-empathiques (les neurones miroir s’activent plus rapidement chez eux que chez les autres individus).
Dans ma pratique de coaching où j’utilise l’intelligence émotionnelle, je vois beaucoup de hauts potentiels intellectuels et émotionnels, issus des milieux de projet et plus généralement, du milieu professionnel. Et presque toujours, ils sont à la fois hypersensibles et dotés d’une créativité élevée qui parait jusque dans leur regard sur les personnes et situations. Presque toujours, leur capacité de rebond est exceptionnelle, originale, brillante, inspirante...
Une réalité qui confirme les recherches : la plupart des hauts potentiels sont hypersensibles et la sensibilité, voire l’hypersensibilité, est génératrice de créativité de par, entre autres, sa capacité d’observation du monde (référence Docteur Kaufman et Caroyln Grégoire dans « Wired to create »). Ce sont les profils créatifs d’ailleurs qui vivent le plus de moments de flow, gages de performances exceptionnelles….avec des émotions telles que la jubilation, le plaisir, l’absence de stress, de peur d’échouer…! Ce sont aussi eux qui font le plus preuve d’intuition, qualité non négligeable dans le monde des organisations et des projets.
À condition, toutefois, d’entretenir leur environnement par des émotions positives.
Alors, contagion des émotions? Et si nous provoquions davantage de réactions en chaine d’émotions positives dans nos organisations? Si nous utilisions ce pouvoir de neurones miroir pour créer davantage de performance dans des climats psychologiques sécurisant ? Si nous accueillions mieux les profils atypiques et hypersensibles sources de créativité et d’innovation ?
CHICHE? ON DECIDE DE REVENIR À NOTRE HUMANITÉ DANS NOS ORGANISATIONS ! PAS FACILE ? OK, MAIS SIMPLE, PROMETTEUR ET… COURAGEUX :-) *.
Véronique M., dite « La Vivance » Fan de profils atypiques et de transformations, 06.89.01.96.25 Coach, consultante et conférencière, intelligence émotionnelle, gestion du changement et gestion de projet (je suis aussi passée par Polytechnique, cela rassure dans certains pays ;-))
* Quelques caractéristiques du courage : - Il est une vertu inaugurale du commencement (Jankelevitch) - Il s’oppose à l’ordre établi (Antigone) - Il correspond à une liberté radicale de l’individu (Socrate) - Il n’annihile pas la peur mais permet de la surmonter (Aristote) - Il n’existe que si l’action manque d’expérience (Aristote encore)
Dans un environnement mondial, hautement concurrentiel et en transformation permanente, le management de projet et la gestion du changement répondent à des enjeux complexes. Méthodologies, processus, agilité… les moyens pour s’organiser sont multiples. Ils sont toutefois à la fois définis et limités par les individus, leurs connaissances, leurs exigences, leurs contexte, leurs dynamiques incluant les dysfonctionnements. Véronique M. Oury, coach, consultante, conférencière et formatrice en gestion de projets et développement des individus nous éclaire sur le pourquoi et le comment remettre l’humain au coeur des projets.
Quelle est selon vous la place aujourd’hui occupée par l’humain dans les projets ?
Véronique M. Oury:
Une place parfois encore sous-estimée, si l’on fait un amalgame humain - intelligence émotionnelle en apposition aux connaissances techniques et aux outils analytiques, en référence à l’intelligence dite cognitive.
Je dis sous-estimée car il arrive encore que l’intelligence émotionnelle soit assimilée à un “bisounoursisme” faiblement associé ou bien, plus rarement aujourd’hui, antinomique avec la performance et la productivité. C’est pourtant l’inverse, études à l’appui. De nombreuses exemples de performance augmentée par un travail sur l’intelligence émotionnelle sont fournis par l’Institute for Health and Human Potential, IHHP), comme par exemple une augmentation de la productivité de 93% des employés d’usine de chez Motorola après avoir suivi une formation en intelligence émotionnelle.
Google et Harvard font d’ailleurs partie de ceux qui utilisent le quotient émotionnel pour recruter auourd’hui. Et le nombre de fimes de recrutement utilisant le quotient émotionnel a beaucoup augmenté dans les dernières années.
Les études sur les équipes de haute performance soulignent quant à elles l’importance de la présence de caractéristiques telles que : la confiance mutuelle, une communicaiton efficace, l’humilité, etc. Encore une fois, on parle ici d’aspects humains.
Enfin, les moments de flux dans lesquels les plus hautes performances sont atteintes, requièrent quant à eux des conditions directement reliées à l’intelligence émotionnelle: absence de peur de l’échec, capacité du cerveau à augmenter les signes positifis et réduire les signes négatifs, capacité à régler les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent et avec créativité…
Et cela est soutenu par des statistiques de l’IHHP nous dit que plus de 80% des compétences qui différencient les individus les plus performants des autres relèvent du domaine de l’intelligence émotionnelle.
Quels conseils donneriez-vous aux dirigeants de petites structures pour prendre cette place “humaine” ? Existe-t-il des notions fondamentales à intégrer ?
Véronique M. Oury:
Je dirais que c’est de s’attacher davantage à comprendre les aspects humains sous-jacents aux problématiques “classiques” dans la gestion de projets et la conduite du changement. Qu’il s’agisse de priorisation des projets, de délégation, de briser les silos pour du management transversal, de défendre un projet et une équipe, de faire équipe avec son management, d’amener et permettre le changement, d’atteindre des hautes performances dans des environnements complexes et internationaux, etc. Toutes ces problématiques sont reliées aux émotions, aux valeurs, aux besoins, aux préférences comportementales, aux peurs, aux motivations, à la confiance… Elles sont reliées aussi à la façon dont elles sont (ou non) exprimées, aux liens avec les autres, à la prise de décision, à la gestion du stress. Tous ces éléments font partie de l’intelligence émotionnelle.
Des notions fondamentales? Hmmm, je dirais plutôt une connaissance de soi, absolument nécessaire et puis des réflexes à adopter. Les plus grands leaders se connaissent bien.
En tant que leader, il s’agit donc de travailler d’abord sur la perception de soi pour ensuite fluidifier les relations humaines au sein de l’équipe ?
Véronique M. Oury:
Par définition, le leader est celui que l’on suit. Je ne sais pas vous, mais moi, quelqu’un qui n’est pas un minimum en cohérence avec lui-même, ne m’inspirera pas, pas sur le long terme en tous cas.
Les leaders (de projet et d’entreprise) passent par des dilemes importants, en particulier en termes de valeurs, et plus généralement (référence aux études publiées par le HBR sur e sujet), ils sont amenés à vivre des situations plus défiantes. Les autres étant des miroirs éclairant de parties de nous, le leader a besoin d’une connaissance de soi et d’un ancrage solide. Rien à voir avec la perfection. On parle ici de conscience de soi émotionnelle, de bienveillance vis-à-vis de soi, de réalisme, le tout dans la responsabilisation. Car l’intelligence émotionnelle, c’est l’utilisation de ses émotions pour naviguer socialement. Pas une maitrise de celles-ci qui s’avèrerait d’ailleurs dangereuse, les émotions étant des signaux importants.
Les liens avec les autres sont ainsi plus fluides, l’expression est alignée avec ce que l’on est, en assertivité et en empathie, pour des relations saines et des résultats performants. Les décisions sont plus faciles et le niveau de stress baisse.
Le divan n’est pas nécessaire (rires) pour améliorer son intelligence émotionnelle, on a des outils pratiques bien concrets pour faire tout ça avec beaucoup de fun! Et pas seulement pour les leaders, pour tout le monde!
Quels outils recommanderiez-vous pour progresser sur cette posture ?
1- Connaître et travailler son intelligence émotionnelle :
IQ-i 2.0®: l’un des tests les pus reconnus dans le monde qui permet de comprendre comment l’on fonctionne dans les différentes compétences de l’intelligence émotionnelle, version leadership individuel ou 360°, ou encore en tant qu’équipiers. Avec des recommandations. Peut être travaillé ensuite en individuel ou en équipe. Les compétences explorées sont la perception de soi, l’expression de soi, le lien avec les autres, la prise de décision et la gestion du stress.
1 petit exercice:Lorsque quelqu’un ou quelque chose vous touche, identifiez votre(vos) ressenti(s), la(les) valeur(s) associées ainsi que le(s)besoin(s) que vous cherchez à remplir. Faites la même chose pour les autres personnes impliquées. Vous venez de travailler la perception de soi et l’empathie. Votre risque d’agir plutôt que de réagir vient d’augmenter.
2- Reconnaitre ses besoins et y répondre en assertivité, la Communication Non Violente (CNV) :
Grâce au processus de Communication dite “non violente” développée par le psychologue américain Marshall Rosenberg[2], nous comprenons qu’il est possible d’adopter une posture de bienveillance et d’inspirer aux autres le désir d’en faire autant. Grâce à cette méthode, l’objectif est de fluidifier la relation et d’écouter son besoin puis l’assumer et légitimer son message. Quand cela sonne juste, cela passe toujours ! Les plus grands projets sont toujours ceux où l’on coopère, là où il n’y a ni arrogance, ni soumission.
3- Des outils de connaissance de soi et de cohésion d’équipe (et pourquoi l’autre m’énerve ;-)?)
● Le MBTI ( Myers Briggs Type Indicator): une grille de lecture des types psychologiques pour mieux se comprendre et mieux comprendre les autres en termes de fonctionnement. Le test se passe individuellement et peut être exploité en équipe pour plus de cohésion.
● L’Elément Humain ®:une autre grille de lecture qui permet de comprendre cette fois les préférences comportementales, les (in)compatibilités, les peurs, .. particulièrement utile dans la gestion du changement d’autant que les approches du modèle sont aussi diverses que les modes d’apprentissage (imagerie visuelle, jeux physiques, tests, perceptions de autres, perception de soi)
4 - Des outils de communication au quotidien:
● Les positions de vie: un outil de l’analyse transactionnelle qui nous permet d’identifier notre positionnement par rapport à l’autre et nous invite à nous repositionner d’égal à égal le cas échéant. Et ce, quels que soient les liens hiérarchiques en place, au risque de perdre le potentiel de l’échange pour les projets!
● La Fenêtre de Johari: un outil pour favoriser les relations authentiques, impliquant le feedback et le partage sur soi. Pour les eaders, pour les participants et au quotidien.
5 - Un outil de gestion des conflits:
● Le DESC: un modèle en 4 étapes permettant de désamorcer l’émotion négative (le conflit) afin de trouver une solution à ce qui est ainsi devenu une simple résolution de problème.
Découvrez les accompagnements (coaching individuel et de groupe, formations / ateliers, conférences ou séminaires) sur mesure proposées par Véronique M. Oury: VeroniqueMProjets.com ou encore Véronique M. OURY sur Linkedin.
9H00, heure de l'import, non pas celle du niveau sous-sol au café de l'Artichaut, plutôt le cacophonie que l'on entend parfois, depuis la rue, lorsque la fenêtre d'une école de musique est ouverte. La brutalité des sons de la colère d'un enfant capricieux, déversée sur une batterie avec ampli s'il vous plait. Sans casque et démultipliée sur plusieurs instruments dont ceux à cordes, désaccordés.
En contrebas de Notre Dame de Fourrières, d’un bleu si sublime, se trouvent une école de musique ainsi qu’une magnifique roseraie. Et il me semble que parfois la première dessert la seconde, déchirant jusqu'au voile de son odeur.
Ignorant royalement le chef d’orchestre, observant, amusé… Jouer de la baguette maintenant reviendrait à pisser dans un violon !
9H15 Garcimore, Vous Avez Deviné de Qui je Parle (VADQJP), débarque sur scène, en retard et la cacophonie reprend de plus belle… Avec quelques lapins et fusées pour éclairer la scène.
9H15- 9H30 les musiciens s’agitent et quelques-uns tentent une première représentation après une très rapide répétition. La trompette (VADQJP) qui beuglait pauvrement tout à l’heure se met à jouer Le Parrain avec brio et demande à la dernière batterie hurlante (VADQJP) de baisser d’un ton…
9H45 Une poche de cornemuse (VADQJP) expire et c’est le signal ! Tous les instruments se transforment soudain en violons, des barbapapas façon Pixar, et une lancinante plainte jaillit : c’est à qui fera le plus grincer ses cordes. La colère a fait place à la tristesse. Accueil-presque-recueillement. Pour la première fois de la journée, chaque instrument s’écoute. Le chef d’orchestre propose alors des airs connus, qui font vibrer le bois des instruments. Et lissent leur vernis. Tendent et caressent leur corde sensible. La symphonie prévue sera ainsi modifiée de quelques accords… Et la scène semble soudain jouir d’un éclairage plus stable et plus doux.
10H00 Comment fonctionne un orchestre ? Les instruments se consultent et proposent note pour note ce que le chef d’orchestre aurait proposé. Surprise…
11H00 Premier air de refrain en trois temps composé : composition, écoute, ajustement.
Le gong (VADQJP), si difficile à déplacer, résonne à présent, dans une respiration régulière, profonde et réconfortante : de la mousse sous des pieds nus en forêt.
12H40 Premières poignées de mains entre les instruments qui se congratulent (avec raison !) pour leur premier couplet.
12H40 TOUJOURS Portables fermés, les instruments se tordent, s’ouvrent et écartent leurs cordes pour mieux respirer et montrer leurs dents rieuses et croqueuses.
14H00 Le refrain s’accompagne à présent de nouvelles notes :
- L’instrument du rire (VADQJP), émet systématiquement le son d’un point d’interrogation lorsque le chef d’orchestre devine et dénonce gentiment son intention de moquerie
- Le violoncelle (VADQJP) se gondole et se retend dans un joyeux « ding-ding »
Les couplets s’ajoutent, sans se ressembler, et une charmante harmonie est née.
15H30 Le triangle (VADQJP), surveille le regard du chef d’orchestre, et dès que celui-ci pose ses yeux et son sourire sur lui, il l’interpelle pour lui demander de venir écouter son discret son entre les autres : il aimerait être plus près du micro… Il le sera jusqu’à la fin de la journée, sonnant aux moments les plus inattendus, pourtant les mieux choisis…
15H45 Garcimore (VADQJP ) bredouille, sans préambule, quelque chose en lien avec le lapin et les feux d’artifice du matin ! Aucun des musiciens ne relève, parce que … c’est la vie... La dernière batterie (VADQJP ) continue de jouer trop fort parfois mais alors, les instruments lui font des signes… et elle s’ajuste.
Les couplets s’ajoutent, sans se ressembler, et une charmante harmonie est née.
17H00 la symphonie continue malgré le renvoi par le chef d’orchestre des instruments chez eux. Tout le monde dehors!!! Rires
L'odeur du syndrome de la colonie de vacances enveloppe dès le premier jour la formidable équipe débarquée en « formation ».
Et je souris, en pensant à la dernière... Y’a des équipes du tonnerre !
La Vivance
Borges « Car la vie, j’en suis convaincu, est faite de poésie. La poésie n’est pas étrangère à la vie - la poésie (…) nous attend au coin de la rue. Elle peut nous sauter dessus n’importe quand. »